Entretien & vérifications périodiques
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Entretien & vérifications périodiques
Comme tout véhicule roulant à moteur thermique, il faut savoir livrer son vélosolex à quelques séances d'entretien périodiques.
- les pneumatiques : le simple fait de rouler provoque une usure des pneumatiques, essentiellement sur la bande de roulement. Tôt ou tard, avant l'incident ou l'accident, penser à les remplacer.
- les roues : en fonction de l'usage que l'on fait du solex et des conditions dans lesquelles on roule (poussière, sable, ...) il est sage, de temps à autres, de procéder à une dépose des roues pour en graisser les axes. Quand on a déposé une roue on commence par la faire tourner librement entre deux doigts, histoire d'écouter les grincements et crissements éventuels. Si ça crisse trop il va falloir déposer l'axe pour le nettoyer du sable qui le fait crisser. Sinon, on dévisse légèrement un boulon de serrage d'un côté, juste assez pour glisser la grosseur d'une ou deux grosses gouttes de graisse fine. On déporte la roue de l'autre côté où l'on glisse la même quantité de graisse. C'est fini : on resserre les boulons juste comme il faut pour que la roue tourne librement sans frottement, et on peut la remonter.
- la chaîne : mêmes motifs même punition : ça doit tourner librement sans crisser. Sinon il est sage de nettoyer avant de re-graisser. Et puisqu'on est dans ce secteur, on e profite pour glisser une goutte ou deux d'huile de parafine pour cycles ou machines à coudre dans les fentes de la roue libre.
- les freins : remplacer les patins lorsqu'ils sont vraiment trop usés ou déformés. Quant aux freins à tambour, il est raisonnable de les déposer de temps à autres, selon l'usage intensif ou non qu'on en fait, pour vérifier et peut-être remplacer les garnitures.
- le moteur : celui-ci, au fil des kilomètres, s'encrasse de calamine : gaz plus ou moins mal brulés qui se déposent avec la graisse de l'huile du mélange dans des endroits bien précis :
--- le dessus du piston : déposer la culasse et nettoyer la calotte de la culasse en même temps que le dessus du piston,
--- la pipe d'admission-échappement : on dépose la pipe et on va nettoyer son échappement en y glissant une vieille chaine de vélo plus ou moins rouillée, qu'on va faire aller-venir pour décoller la calamine
--- le tube d'échappement : mêmes motifs même punition que la pipe d'échappement, et aussi même méthode de nettoyage. Mais avant, préparer un bon barbecue sur lequel on va laisser bruler les graisses intérieures, qu'on éliminera ensuite avec la vieille chaine quand elles seront devenues poussières solides, celles du pot seront expulsées le plus possible à l'aide d'une bonne soufflette.
Quand opérer cet entretien ? Chacun sa périodicité selon ce qu'il aura entendu lorsqu'il était petit, ou avec l'expérience qu'il aura des quantités de cochonneries expulsées à chaque séance.
Autrefois, lorsque c'était mon seul moyen de transport pour aller chercher mon train de lycéen, je savais qu'au bout d'une dizaine de trajets mon solex commençait à "tirer" nettement moins bien.
A raison d'une quarantaine de kilomètre par aller simple, quatre-vingt par trajet, j'estimais avoir besoin d'un bon entretien en gros tous les mille kilomètres. Pour mémoire, je parle d'une époque où les constructeurs auto préconisaient les vidanges tous les 2.500 km .... une toute autre époque à côté des vidanges préconisées aujourd'hui à 30.000 !!!
- les pneumatiques : le simple fait de rouler provoque une usure des pneumatiques, essentiellement sur la bande de roulement. Tôt ou tard, avant l'incident ou l'accident, penser à les remplacer.
- les roues : en fonction de l'usage que l'on fait du solex et des conditions dans lesquelles on roule (poussière, sable, ...) il est sage, de temps à autres, de procéder à une dépose des roues pour en graisser les axes. Quand on a déposé une roue on commence par la faire tourner librement entre deux doigts, histoire d'écouter les grincements et crissements éventuels. Si ça crisse trop il va falloir déposer l'axe pour le nettoyer du sable qui le fait crisser. Sinon, on dévisse légèrement un boulon de serrage d'un côté, juste assez pour glisser la grosseur d'une ou deux grosses gouttes de graisse fine. On déporte la roue de l'autre côté où l'on glisse la même quantité de graisse. C'est fini : on resserre les boulons juste comme il faut pour que la roue tourne librement sans frottement, et on peut la remonter.
- la chaîne : mêmes motifs même punition : ça doit tourner librement sans crisser. Sinon il est sage de nettoyer avant de re-graisser. Et puisqu'on est dans ce secteur, on e profite pour glisser une goutte ou deux d'huile de parafine pour cycles ou machines à coudre dans les fentes de la roue libre.
- les freins : remplacer les patins lorsqu'ils sont vraiment trop usés ou déformés. Quant aux freins à tambour, il est raisonnable de les déposer de temps à autres, selon l'usage intensif ou non qu'on en fait, pour vérifier et peut-être remplacer les garnitures.
- le moteur : celui-ci, au fil des kilomètres, s'encrasse de calamine : gaz plus ou moins mal brulés qui se déposent avec la graisse de l'huile du mélange dans des endroits bien précis :
--- le dessus du piston : déposer la culasse et nettoyer la calotte de la culasse en même temps que le dessus du piston,
--- la pipe d'admission-échappement : on dépose la pipe et on va nettoyer son échappement en y glissant une vieille chaine de vélo plus ou moins rouillée, qu'on va faire aller-venir pour décoller la calamine
--- le tube d'échappement : mêmes motifs même punition que la pipe d'échappement, et aussi même méthode de nettoyage. Mais avant, préparer un bon barbecue sur lequel on va laisser bruler les graisses intérieures, qu'on éliminera ensuite avec la vieille chaine quand elles seront devenues poussières solides, celles du pot seront expulsées le plus possible à l'aide d'une bonne soufflette.
Quand opérer cet entretien ? Chacun sa périodicité selon ce qu'il aura entendu lorsqu'il était petit, ou avec l'expérience qu'il aura des quantités de cochonneries expulsées à chaque séance.
Autrefois, lorsque c'était mon seul moyen de transport pour aller chercher mon train de lycéen, je savais qu'au bout d'une dizaine de trajets mon solex commençait à "tirer" nettement moins bien.
A raison d'une quarantaine de kilomètre par aller simple, quatre-vingt par trajet, j'estimais avoir besoin d'un bon entretien en gros tous les mille kilomètres. Pour mémoire, je parle d'une époque où les constructeurs auto préconisaient les vidanges tous les 2.500 km .... une toute autre époque à côté des vidanges préconisées aujourd'hui à 30.000 !!!
jacques- Messages : 952
Date d'inscription : 16/01/2013
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